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Le Tintin-Posteur
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21 décembre 2006

Turkménistan : le tyran est mort !

Résumé: Ceci est un programme de TF1 qui n'a jamais été diffusé. Jean-Claude Narcy y reçoit le président Niazov, alors en visite en France. Narcy décline le thème du développement économique du pays en n'abordant A AUCUN MOMENT la question du totalitarisme. Les médias français contaminés par la censure turkmène? Pas du tout, Bouygues protège purement et simplement ses investissements à l'étranger via TF1. Tout restera donc "politiquement correct", voire, complaisant. Je n'ai qu'une chose à ajouter à celà: quelle honte!


file_224547_412090Celui qui se faisait appeler « Turkmenbachi » (« leader de tous les turkmènes »), dirigeait le pays d’une main de fer depuis sa nomination à la tête du Turkménistan en 1985, et l’obtention du statut de président à vie en 1999. Il était le plus tyrannique des tyrans, avait développé autour de lui un culte de la personnalité dépassant tout entendement. A la fois président, premier ministre et chef des armées… là ne s’arrête pas le culte Niazov. A son palmarès de dictateur s’ajoutent encore une main mise sur les médias, la création de préceptes religieux à son effigie, allant même jusqu’à rebaptiser les mois du calendrier (le mois de janvier, se dit Turkmenbachi en, turkmène).
Dans ce paysage de désolation politique et sociale, la France a sa part de responsabilités. Qui finance une grande partie des infrastructures turkmènes, des réseaux téléphoniques et audiovisuels ? Je vous le donne en mille : Bouygues. L’entreprise Française qui, rappelons-le au passage, est actionnaire majoritaire de TF1, investit des millions d’euros dans le régime totalitaire turkmène. C’est simple, les deux protagonistes sont si étroitement liés que c’est encore Bouygues qui a vidé son portefeuille pour payer à Niazov et à a famille, un magnifique Mausolée à Kiptchak, le village natal du défunt président. Ses obsèques seront célébrées aujourd’hui dans l’après-midi.

Sept jours de deuil national

Des obsèques qui s’annoncent nappées de narcissisme post-mortem. Tôt ce matin, toutes les radios et télévisions turkmènes ont interrompu leurs programmes, qui, rappelons-le également, sont habituellement composés de pamphlets religieux à la gloire du « président et prophète ». A la place, une musique funèbre tourne en boucle dans les hauts parleurs des postes de télévision. Par ailleurs, aucun des 23 journaux d’Etat n’est paru aujourd’hui, et cela pour sept jours, durée annoncée du deuil national.
L’avenir du Turkménistan est plus que jamais incertain. Les plus optimistes d’entre nous auraient pu voir dans le décès duturkmenistan président Niazov, une opportunité inespérée pour le pays de se libérer des chaînes de la répression. Malheureusement, il n’en sera rien. Le gouvernement turkmène a déjà annoncé que la politique intérieure et extérieure du Turkménistan resterait inchangée. Et, cerise sur le gâteau, l’intérim à la tête du pouvoir sera assurée par le vice premier ministre, Gourbangouly Berdymoukhammedov, qui n’est autres qu’un proche parent de Saparmourat Niazov.

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Commentaires
V
pinaise... voilà à quoi servent les sous de ma facture de portable... Fuck Bouygues...
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